Les ancêtres
C’est vers l’an 1000 qu’apparaissent des hommes armés protégeant et servant le Roi. Cette protection est nécessaire tant les haines et les jalousies sont féroces. Trois siècles plus tard, Philippe Auguste organise sa Garde à partir de « Sergents d’armes » connus pour leur force et leur bravoure, nommés à vie et ne pouvant être jugés que par le Roi. L’accompagnant à la guerre, la Garde constitue une réserve suprême à Bouvines (27 juillet 1214).
En 1515, François 1er entre à Gênes avec une « Grande Garde » composée de gentilshommes à cheval et une « Petite Garde » composée d’archers. Plus tard, Louis XIV unit sous sa devise orgueilleuse « Necpluribus Impar (au-dessus de tous) », les corps de la Garde créés par ses prédécesseurs, et forme avec eux sa « Maison », troupe de gentilshommes, école de cadres et la « Grosse Cavalerie de l’armée royale », unité de choc par excellence. Une brigade d’infanterie dite « hors ligne » et le « régiment des Gardes françaises », complète la « Maison ». Jugée trop coûteuse, la Maison du Roi est considérablement réduite sous Louis XVI.
La révolution
La Bastille étant prise, les Gardes françaises sont dissoutes le 31 août 1789. Janvier 1793 : le Roi et sa Garde sont morts. Il ne reste rien, ou presque, car le plus ancien corps de la Maison du Roi, va survivre et traverser, malgré les écueils et les revers, toutes les crises de la Révolution. En mai 1791, la « Garde de l’Assemblée » est démantelée puis rétablie dans la « Gendarmerie Nationale », corps nouveau constitué avec l’ancienne « Maréchaussée », et qui devient le corps des « Grenadiers-Gendarmes » à la proclamation de la République (21 septembre 1792). Jugé indiscipliné, composé de médiocres soldats voire malveillants par la Convention, il subit plusieurs épurations jusqu’en 1795, alors que la Convention est dissoute.
Repris en main par un recrutement sévère, le corps devient, le 4 octobre 1796, la « Garde du Directoire » sous la forme d’une Garde d’honneur qui accompagne les Directeurs dans les cérémonies et les marches publiques. Commandé par un officier général, le corps est alors composé d’un état-major, de 2 compagnies de grenadiers à pied, de 2 compagnies de grenadiers à cheval et d’une musique. La Garde va protéger le nouveau Corps législatif et sera appelée « Garde du Corps législatif » (1200 hommes). Le Directoire possède également sa Garde appelée « Garde constitutionnelle du Directoire ».
A la veille du coup d’état du 18 brumaire par Bonaparte, le prestige de la Garde s’est affaibli, le corps manquant d’âme, et ce malgré une tentative de faire peau neuve par le recrutement, en 1799, d’excellents sous-officiers et soldats s’étant distingués depuis 1792. Après le coup d’Etat, Bonaparte réorganise les 2 Gardes en une seule appelée « Garde des Consuls » par l’arrêté du 28 novembre 1799, ordonnant la fusion de la Garde du Corps législatif et de la Garde du Directoire. Le 2 décembre 1799, le citoyen Murat, général de division, est nommé commandant en chef et inspecteur général de la Garde des Consuls de la république.
La Garde des consuls
19 brumaire an VII : le Consulat est né. Bonaparte est pressé : Paris est las des désordres, des crises institutionnelles et des politiciens véreux. Il faut se légitimer, travailler, mettre de l’ordre, réparer les injustices, rechercher les talents et venger les défaites par des victoires. Il faut renforcer et transformer la Garde des consuls. On maintient en place l’état-major en écartant les « robespierristes dangereux » et en recrutant des vétérans qui ont prouvé leur bravoure, leur amour pour la Patrie, leur attachement à la discipline et leur bonne conduite. Les officiers mal notés sont écartés et envoyés aux armées. Le même travail opéré sur les contrôles de la Garde à pied et à cheval du Directoire permet au Premier consul de concrétiser son intention de faire de
la Garde, un modèle de l’Armée. Les candidats doivent avoir 25 ans, mesurer entre 1,78 m et 1, 82 m, avoir une santé robuste, une conduite et des mœurs irréprochables, 3 campagnes de guerres pour la Liberté, et savoir lire et écrire.
Au commencement, la Garde est modeste, mais sa montée en puissance suit la popularité et le prestige grandissant du Premier consul. Simultanément, les parisiens manifestent soudain un enthousiasme pour la tenue et les revues militaires.
Irrésistiblement, chez les officiers et soldats de la Garde, la tenue devient le marqueur de la fierté et d’un esprit de corps à toute épreuve. Par leur engagement, ouvriers, paysans, valets, hommes de main et même mauvais garçons voués jadis aux besognes dégradantes, mais braves et endurants, prennent goût au métier, puis à ces galons et plumets qui plaisent aux filles ! Sous leur nouvel uniforme, le 18 février 1800 dans la cour du Carrousel, officiers, sous-officiers et soldats de la Garde au complet sont passés en revue par leur chef, Murat. Le lendemain, après une nouvelle revue, le Premier consul vient prendre possession des Tuileries. Désormais, la Garde devient « sa Garde ». Mais l’évolution ne fait que commencer. Bonaparte accorde à sa Garde des faveurs spéciales. La solde est très substantielle, notamment dans la cavalerie. Les conseils d’administration des corps passent des marchés conséquents dans l’habillement et la nourriture. L’inspecteur des revues de la Garde vérifie les comptabilités, mais la Garde des consuls s’administre elle-même et jouit d’une complète autonomie. Elle devient un élément politique appréciable qui n’échappe pas à Bonaparte. Pour autant, il reste à constater sa valeur militaire et sa conduite sur les champs de bataille tout en renforçant une discipline n’ayant cependant pas encore atteint le niveau escompté.
Par arrêté du 3 janvier 1800, la Garde se compose de 2 089 hommes dont 585 cavaliers, 1188 grenadiers (2 bataillons de 6 compagnies), 99 chasseurs (1 compagnie), la compagnie d’artillerie à cheval de la Garde consulaire composée de 110 artilleurs et un état-major de 88 hommes pour l’infanterie et 19 pour la cavalerie.
Le miracle de Marengo (14 juin 1800)
Durant les premiers mois de 1800, les manœuvres et les revues se multiplient. L’Autriche, menaçante, déclenche une offensive en Italie. La réponse de Bonaparte est immédiate. Le 11 avril, la Garde part pour Dijon, puis Nyon (Suisse) où elle retrouve, le 8 mai, le Premier consul décidé à libérer l’Italie et à obtenir une victoire décisive. Le 20 mai, alors qu’il fait franchir très difficilement le col du Grand-Saint-Bernard afin de surprendre les autrichiens du général Mélas, son adversaire oblige le général Masséna à capituler dans Gênes.
La surprise de l’entrée des français dans Milan n’a plus l’effet escompté et l’armée autrichienne reste libre de ses mouvements. Pire encore, les reconnaissances françaises sont mal effectuées. Le 13 juin, sous une pluie diluvienne, les grenadiers à cheval pivotent dans la plaine vers la rivière Bormida derrière Bonaparte ignorant alors que le gros de l’armée ennemie se regroupe derrière la rivière. Le « petit caporal » (surnom donné à Bonaparte) grimpe au sommet de la tour du village de Marengo. Il inspecte le terrain, médite, paraît inquiet, donne des ordres.
Le 14 juin, les autrichiens débouchent dans la plaine de Marengo. La disproportion et la dispersion des forces françaises joue en défaveur du Premier consul. La ligne recule.
Pourtant, la musique de la Garde, tambours battants, joue « on va leur percer le flanc », en accompagnant les grenadiers et les chasseurs à pied, conduits par … Bonaparte ! Les 900 bonnets à poil se forment en carré au centre du dispositif français. L’infanterie de la Garde ne recule pas et s’efforce de soutenir le choc du centre autrichien. Harcelée, chargée par 3 fois par la cavalerie autrichienne, elle entoure son drapeau et ses blessés, tire les dernières cartouches. Les autrichiens sont stoppés. Ils ne franchiront pas le défilé.
À 900 contre plusieurs milliers, la Garde a tenu bon, pendant 5 heures de combat continu de haute intensité, laissant le temps aux troupes du général Desaix d’arriver sur le champ de bataille. Il surgit à la tête de ses troupes et s’y fait tuer en parvenant à stabiliser les lignes.
Alors qu’en fin d’après-midi, la bataille paraît perdue, le général Bessières commandant en second de la cavalerie de la Garde des Consuls conduit la charge des grenadiers et des chasseurs à cheval qui va désunir la cavalerie autrichienne qui tentait de soutenir son infanterie en retraite. Une charge de cavalerie du général Kellermann sur le flanc autrichien achève de renverser la situation. La victoire est complète. Marengo est la première victoire de Bonaparte chef d’Etat. Sa Garde, utilisée en réserve s’est couverte de gloire. Bonaparte parlera d’elle comme d’une « colonne de granit ». Le bilan des pertes est relativement faible. La jeune Garde consulaire laisse dans la plaine de Marengo et dans les hôpitaux provisoires un peu moins de 200 hommes. Parmi eux, moins de 50 tués.
Bonaparte et sa Garde, désormais inséparables, entrent dans Milan aux accents de la « Marche Consulaire ».
Le 13 et 14 juillet 1800, la capitale en fête acclame les vainqueurs, sous les feux d’artifice et les cris de « Vive le Premier consul ! ». Dans ses casernes, la Garde rêve. C’est le seul corps d’armée à recevoir les récompenses avant les autres alors qu’elle n’a joué, en réalité, et en prenant un recul objectif sur la bataille dans son ensemble, qu’un rôle secondaire bien que remarquable de courage, de résistance et d’engagement. Devenu une idole, Bonaparte séduit. La bataille de Marengo est une victoire retentissante. Or, en dépit de l’image que la légende napoléonienne en a laissé, elle fut bien prête de tourner au désastre. Aussi, cette victoire consolidera-t-elle définitivement l’autorité du Premier consul, optimisant l’image d’une Garde consulaire exceptionnellement brave pour une instrumentation politique qui sera faite d’emblée de la bataille.
La consolidation
Le pouvoir tire les leçons de Marengo. Les critères d’entrée dans la Garde sont revus à la hausse. Dépasser 1,80 m pour les grenadiers à pied devient la règle, pour impressionner le public et l’ennemi. L’aguerrissement et l’endurance physique constituent les autres critères décisifs pour entrer dans cette unité d’élite. Le 8 septembre, Bonaparte paraphe, pour l’an IX qui commence, un arrêté qui lui confère une organisation plus solide. La guerre n’est pas encore terminée. Il lui importe d’accroître sa réserve d’armée avec des hommes d’élite qui, brillamment habillés, groupés autour de lui, augmenteront aussi son prestige et assureront sa sécurité dans son palais et sur les champs de bataille. L’effectif est porté à 3 650 hommes environ, dont :
- dans l’infanterie, 1 632 grenadiers et 816 chasseurs ;
- dans la cavalerie, 702 grenadiers à cheval et 234 chasseurs à cheval ;
- un état-major composé de 29 hommes pour l’état-major général, 75 hommes pour l’infanterie et 58
pour la cavalerie ; - une centaine d’artilleurs.
Le niveau des généraux en situation de commandement est rehaussé. L’infanterie passe à 3 bataillons de 8 compagnies, la cavalerie à 3 escadrons, 2 de grenadiers et 1 de chasseurs pour les 2 armes. L’artillerie est réorganisée et complétée par un dispositif de train d’artillerie, la guerre et la mobilité des troupes exigeant des attelages et des munitions au complet.
En augmentation, alors que les soldes ne sont pas modifiées, le montant des sommes allouées par le gouvernement pour la nourriture, le logement, l’habillement, la vie des hommes et de leurs
montures sont établies par le conseil d’administration des corps. L’autonomie de la Garde grandit encore. Sous l’impulsion de Lannes, héros de Marengo et camarade un peu familier du Premier consul, les uniformes des officiers se chargent d’or, de riches étoffes et de grands plumets, jusqu‘à creuser un trou de 200 000 francs dans la caisse de la Garde des Consuls.
Le 9 février 1801, la paix est signée avec l’Autriche, mais aussi avec Dieu par le Concordat, le 15 juillet. La capitulation du général Menou à Alexandrie le 2 septembre, signe la perte de l’Egypte. Bonaparte en profite pour récupérer et incorporer dans la Garde consulaire, les Guides à pied et à cheval, ces soldats d’Orient d’une valeur éprouvée et dont l’histoire est une épopée, qui l’ont suivi en Italie et à Saint-Jean-d’Acre (épisode de la campagne d’Egypte en 1799). Appelés « les Yeux de l’Armée », ces Guides, bien qu’à la réputation de « gaillards sans vergogne » et souvent « d’aspect misérables et loqueteux », sont des hommes d’élite réunis au quartier général pour servir de Garde au général en chef, d’escorte aux aides de camp et assurer leur service d’ordonnance. Pris en main, recadrés et intégrés, les Guides ont et auront pour couleur dominante d’uniforme le vert, symbole du renouveau et de l’espérance. C’est la couleur qu’adoptera le futur Empereur ; son habit vert est désormais celui des Guides qui seront demain les chasseurs de la Garde.
Entre temps, le 12 juillet 1801, Bonaparte crée une compagnie de vétérans attachés à la Garde : 4 officiers, 6 sous-officiers, 8 caporaux, 2 tambours et 120 soldats. Elle n’est composée que de militaires hors d’état, par leurs infirmités et leur âge. Soldés comme tout autre militaire, ils continuent leur service en veillant au prestige et à la renommée de la Garde auprès des jeunes générations.
La métamorphose
Le 14 novembre 1801, Bonaparte organise le palais à la façon d’un souverain et le dote d’un gouverneur. Duroc, son aide de camp prend les ordres directement du Premier consul. 3 généraux de division sont affectés à la Garde : Davout commande l’infanterie, Bessières la cavalerie, et Songis l’artillerie. Un poste de général au génie est à l’étude. La désignation des généraux laisse apparaître l’intention du premier consul d’en faire une grande unité interarmes. Finalement, les chefs changent peu, ayant démontrés dans les armées d’Italie et d’Egypte, leurs qualités de discipline et de fidélité au devoir militaire. Bonaparte a une préférence marquée pour le régiment des chasseurs à cheval. Ce corps a gardé les traditions de l’escadron des Guides. Ces cavaliers
émérites, débrouillards et enjoués sont particulièrement dévoués à Bonaparte qui les a formés, habillés et soignés de manière toute particulière.
Le 8 mars 1802, un arrêté réorganise une nouvelle fois la Garde. Il modifie la composition de l’état-major général par la suppression du général de division et du général de brigade commandant en second qui sont remplacés par 4 officiers généraux. L’arrêté concerne également l’hôpital du Gros-Caillou (Paris) au corps de la Garde des Consuls. Une quinzaine d’hommes sont destinés à son fonctionnement (1 médecin, 6 chirurgiens, 4 pharmaciens, des infirmiers, des économes). L’artillerie voit ses effectifs encore augmenter : 15 hommes composent l’état-major, 90 hommes servent l’artillerie, ajoutés à cela une vingtaine d’ouvriers. La première compagnie du train d’artillerie est créée à partir de 80 hommes et de 120 chevaux. Une compagnie de vétérans est aussi adjointe à la Garde des Consuls. Elle comprend environ 150 hommes. Le 26 juin, Bonaparte ordonne une mesure permanente de recrutement en interne.
Le service auprès du Premier consul, dont la popularité est considérable, comporte des avantages notoires. Certains même estiment que la gloire militaire et la Légion d’Honneur crée le 19 mai 1802 pourraient reconstituer une forme d’aristocratie. Bonaparte le sait et y veille. Aussi, la Garde doit-elle être irréprochable et exemplaire en tout point. Le langage doit être châtié. En garnison, fini culottes de peau souillées, boutons et galons ternis, mains sales, alors que le port de gants blanc devient obligatoire. On pense qui si l’habit ne fait pas le moine, il contribue du moins à former un soldat.
Le 3 juin 1803, la légion de la gendarmerie d’élite rejoint la Garde. Les effectifs du train d’artillerie augmentent cette même année. Ils sont portés à 290 hommes environ. Bonaparte forme également un bataillon de marins de la Garde composé de 737 hommes, l’invasion de l’Angleterre étant son projet prioritaire. Mais si la Marine anglaise est 3 fois plus nombreuse, la Marine française est ruinée par la Révolution et par le désastre d’Aboukir (Egypte, 2 août 1798). Il décide donc de former des équipages spéciaux de marins-soldats désignés par chaque préfet maritime pour constituer des escadrilles de protection destinées à la Garde lors de l’hypothétique invasion de l’Angleterre par la Manche. Le corps des marins de la Garde est né.
En 1804, l’infanterie est une nouvelle fois réorganisée. 138 hommes composent désormais l’état-major. 4 bataillons sont constitués (2 de grenadiers, 2 de chasseurs) portant les effectifs de l’infanterie à 3 550 hommes. De la même manière, la cavalerie est désormais composée de 2 régiments (grenadiers à cheval et chasseurs à cheval) et d’un escadron de Mamelouks (unité de cavalerie légère d’origine égyptienne, créée par Napoléon Bonaparte à son retour d’Égypte, et en service dans l’armée française de 1801 à 1815). L’effectif total de la cavalerie est porté à 2 450 hommes. Grenadiers à pied à la tête haute, cavaliers haut bottés sur de grands et magnifiques chevaux, artilleurs, trains d’artillerie, personnel sanitaire et de l’intendance, marins, tous rivalisent
de panache, de grandeur et de fierté.
Crée le 1er mai 1802, l’Ecole Spéciale Militaire, destinée à enseigner les éléments de la guerre à des élèves sortis des lycées, est installée au château de Fontainebleau. Elle y restera sous la forme d’une école pour la Garde, lorsque le Premier consul devenu Empereur, estimant que l’Armée ne peut suffire à son recrutement, aura transporté l’Ecole Militaire à Saint-Cyr (près de Versailles) en 1808.
Vers l’Empire
Bonaparte transcende la métamorphose. Ses cahiers lui révèlent les faits et gestes de ses hommes, signalent les punitions, les promotions, leurs difficultés, leurs désirs, leurs écarts, leurs soucis. Aussi, à chaque revue, il interpelle les hommes par leur nom, fait allusion à un évènement qui les touche. Il gratifie, témoigne sa confiance et sa sollicitude, redresse une faute, comme si ses hommes étaient ses égaux. Le Consulat tirant à sa fin, l’esprit militaire fait de discipline, de dévouement, de fidélité, que Bonaparte a su insuffler, constitue, désormais l’un des éléments principaux de sa souveraineté. 1804 : La France est en ordre et commandée. La vie de la nation est intense dans tous les domaines. La porte de l’Empire s’ouvre. La Garde consulaire, préposée à la protection de son créateur, est prête à changer de nom.
A suivre, section 2 : « L’Aigle déploie ses ailes »
Christian LE MELINER
Sources : « La Garde impériale » – Commandant Henry LACHOUQUE
« Le Consulat et l’Empire » – Jean-Paul BERTAUD
« Les mythes de la Grande Armée » – Thierry LENTZ et Jean LOPEZ
Encyclopédie WIKIPEDIA