Le Manoir de Veygoux ressuscite l’épopée napoléonienne lors d’une reconstitution historique

Les 24 et 25 juin derniers, le Manoir de Veygoux situé à Charbonnières-les-Varennes, a été le théâtre d’une reconstitution historique, transportant les visiteurs au cœur de l’épopée napoléonienne. Cet événement fut dédié en l’hommage du Général Desaix, enfant du pays dont la destinée a été brutalement fauchée sur le champ de bataille de Marengo et du Général Bonaparte, futur Empereur des Français.

Durant deux jours, les visiteurs ont pu admirer un bivouac napoléonien captivant, des danses traditionnelles envoûtantes grâce au groupe d’arts et traditions populaires “Les Enfants de l’Auvergne”, marqués par la présence exceptionnelle de S.A.R. le Prince Joachim Murat et de la Princesse Murat, qui ont illuminé la journée de leur présence, sans oublier celle remarquable et remarquée de David Chanteranne, Directeur du Patrimoine de la ville de Rueil-Malmaison, Historien, Auteur, Journaliste et Consultant auprès de France Télévision.

Le Manoir de Veygoux, imprégné d’histoire et de charme, s’est transformé en un véritable voyage dans le temps, transportant les visiteurs en 1800. Des reconstituteurs passionnés et talentueux ont recréé un bivouac napoléonien authentique, permettant aux participants d’explorer la vie quotidienne des soldats de l’époque. Des tentes fidèlement reproduites, des uniformes d’époque et des équipements historiques ont contribué à l’atmosphère immersive de cette période cruciale.

La journée a commencé avec un défilé des troupes dans le village de Paugnat, avec le Général Bonaparte et le Général Desaix sur leur magnifique monture, Tarik (le cheval de Bonaparte) ainsi qu’Alko (le cheval de Desaix) du centre équestre “Les Poneys des Volcans”.

L’hommage de ces deux jours a été rendu au Général Desaix, tombé héroïquement sur le champ de bataille de Marengo ayant par sa charge héroïque inversé le cours de la défaite en une victoire éclatante. David Chanteranne, historien napoléonien de talent, a conté cette scène chargée d’émotion, qui a permis aux visiteurs de comprendre l’importance et le courage de ce héros de l’histoire militaire française. Sans Desaix, Bonaparte n’aurait jamais pu devenir Napoléon…

Le Général Bonaparte, futur empereur des Français, sous les traits de notre membre d’honneur Alessandro Menabo, a également été célébré lors de cette reconstitution historique. Son génie militaire et sa vision stratégique ont été mis en lumière rappelant l’impact durable de Napoléon sur la France et l’Europe.

Dans son discours ouvrant ce weekend de reconstitution historique, monsieur Gérard Chansard, maire de Charbonnières-les-Varennes a rappelé l’importance de cet événement au sein de cette épopée napoléonienne qui se construit alors. Monsieur Sébastien Galpier, Vice-Président du Conseil Départemental du Puy-de-Dôme en charge de la Culture et du Patrimoine, ayant répondu présent lors de ces deux journées, a quant à lui rappelé l’importance de la connaissance et de la défense de notre récit national, insistant sur la particulière nécessité de recréer des événements comme celui-ci.

Monsieur Hubert de Moroges, propriétaire du Château d’Effiat a également répondu présent lors de ces journées, et a – pour l’occasion – prêté plusieurs objets remarquables au Musée situé dans l’enceinte du Manoir de Veygoux, dont un buste en bronze d’un poids de 16 kilos. Pour mémoire, sous l’Ancien Régime, se trouvait dans l’enceinte du château d’Effiat, une école royale militaire, l’École royale militaire d’Effiat, tenue par les oratoriens. Elle a été fondée en 1714 par le dernier marquis d’Effiat, Antoine II Coëffier de Ruzé d’Effiat. Le général Louis Charles Antoine Desaix, en fut l’un de ses élèves les plus illustres.

Outre les reconstitutions militaires, les visiteurs ont été enchantés par les danses traditionnelles proposées par le groupe d’arts et traditions populaires “Les Enfants de l’Auvergne”. Les costumes colorés et les pas gracieux ont transporté le public dans l’ambiance festive et joyeuse de l’époque napoléonienne. Les spectateurs ont eu l’opportunité de participer à ces danses traditionnelles, créant ainsi une véritable interaction entre le passé et le présent.

L’événement a été marqué par la présence remarquable de S.A.R. le Prince Joachim Murat, descendant direct du Maréchal Murat, accompagné de son épouse la Princesse Murat, qui ont ajouté une touche de noblesse et d’authenticité à cette reconstitution historique. Le Prince Joachim Murat, passionné par l’histoire de France, a partagé des récits captivants sur les exploits de ses ancêtres et même au-delà, suscitant l’admiration et l’intérêt des participants. Sa présence, ainsi que celle de la Princesse Murat, a été un véritable honneur pour l’événement et a contribué à renforcer son caractère exceptionnel.

La reconstitution historique au Manoir de Veygoux a ainsi été saluée comme une véritable réussite, offrant aux visiteurs une plongée immersive dans l’époque napoléonienne. Les organisateurs Nadine Coste et tout le personnel de Veygoux, avec l’association de notre cercle de réflexion historique France Bonapartiste via sa secrétaire générale Maryse Sabatier et son Président Christopher Destailleurs-Henry, avec leur souci du détail et leur passion communicative, ont réussi à recréer l’atmosphère de cette période charnière de l’histoire française.

Nous n’oublions pas de remercier l’ensemble des associations de reconstituteurs, venues de France et de l’étranger comme l’Associazione Napoleonica d’Italia sans qui cet événement n’aurait pas eu lieu,

Les participants ont eu la chance de revivre les exploits des héros de l’époque dans un cadre somptueux, de découvrir la vie quotidienne des soldats et de se laisser envoûter par les danses traditionnelles tout en profitant d’une conférence captivante animée par David Chanteranne ayant pour thème “Les derniers jours de l’Empereur”.

Photos de l’événement :

Crédits FRANCE BONAPARTISTE

Crédits COURNON CLUB PHOTO (Défilé des troupes dans le village de Paugnat)

Crédits COURNON CLUB PHOTOS (au Manoir de Veygoux)

Crédits COURNON CLUB PHOTO (au Château d’Effiat)