Il y a un peu moins de 24 heures, nous apprenions avec effroi et tristesse, le vol spectaculaire – et à peine croyable – survenu au Musée du Louvre, de somptueux bijoux portés par nos souveraines des Régimes précédents, dont certains offerts par Napoléon à Marie-Louise mais aussi le diadème de l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, qui compte près de 2 000 diamants. La couronne de cette dernière a été retrouvée brisée à l’extérieur du musée.
Ces pièces, témoins matériels de l’histoire du Premier et du Second Empire français, représentent bien plus qu’un simple patrimoine artistique; leur perte constitue une atteinte douloureuse à la mémoire collective de notre Nation, un vide que les générations futures ressentiront avec acuité.
Nous partageons pleinement le constat exprimé par SAR Le Prince Joachim Murat lors de son intervention sur le plateau de BFMTV, qui rappelait que la valeur monétaire (bien qu’inestimable) passe au second plan. En effet, si le prix estimé de ces joyaux est indiscutablement élevé, il ne saurait refléter la véritable richesse qu’ils détiennent : celle d’un héritage historique, d’une symbolique royale et impériale mais également d’une continuité culturelle que nous devons protéger.
La tristesse que nous éprouvons aujourd’hui n’est pas seulement celle d’une perte matérielle, mais surtout celle d’une atteinte aux valeurs fondamentales qui sous-tendent notre histoire. Chaque bijou volé représente une page d’un récit national, un fragment d’une époque où la France s’affirmait comme puissance mondiale et où l’art servait de vecteur d’ambition et de grandeur.
En ces moments douloureux, l’Association historique France Bonapartiste réaffirme son engagement à défendre la préservation du patrimoine culturel français. Nous appelons également à renforcer la sécurité des sites historiques et à sensibiliser le public à l’importance de protéger notre héritage commun.